À propos de ce blogue

La première édition du journal L'AMI remonte au 26 février 2015. Élika avait 7 ans quand je lui ai proposé cette aventure dans le monde des mots. Cela a été très important pour elle autant que pour moi. « Et je veux continuer, même si trop souvent je manque de temps », me confie-t-elle cette semaine. Que ce soit un numéro par an ou deux ou trois, ce blogue lui permettra (en plus de la page FB de L'AMI) de garder un contact avec vous lecteurs et lectrices et peut-être en rejoindre de nouveaux. Maintenant qu'elle a 15 ans, elle vit de nouvelles expériences. Qui sait ? Cela vous intéressera peut-être de la suivre sur cette route qui la conduit vers l'avenir qu'elle souhaite. « Je veux continuer la danse, l'enseigner auprès des petits et aussi devenir enseignante. Travailler auprès des enfants me plaît beaucoup et j'aime les voir s'amuser tout en apprenant plein de choses. » Oui, elle sait ce qu'elle veut être depuis longtemps. Ce blogue réunit toutes les publications du journal L'AMI. Cela rendra plus facile le liens entre cette jeune fille et toutes les personnes qui la lisent depuis le début. Bienvenue sur sa route. Christiane Laforge

2016/11/06

L'AMI INTERROGE LES GRANDS-PARENTS

 

L'AMI format PDF disponible ICI





L’AMI grandit

  Élika commence à développer un véritable sens journalistique. Bien sûr, ses préoccupations font partie intégrante de ce qu’elle vit.  Elle a consacré plusieurs numéros aux personnes les plus près d’elle. Puis à celles qui suscitent son admiration, comme Atchoum et Maxime Desrosiers. Elle a plusieurs fois écrit sur ce qui la passionne : les opérettes de la SALR et ce depuis qu’elle a 3 ans, ainsi que la danse et le karaté. Puis, ce fut son expérience théâtrale, dans le rôle de Léa-Rose de La Maison coupée en deux, présentée l’été dernier à Saint-Fulgence.

Cette fois, elle aborde d’une autre façon la conception de son journal L’AMI. Elle fait des entrevues. Pour réaliser son reportage sur les grands-parents, elle a fait des entrevues en tête à tête et plusieurs entrevues au téléphone.

Pour son résumé en page 2, elle tenait à l’écrire seule, directement sur le document Pages. Je n’ai été requise, à la toute fin, que pour vérifier l’orthographe. Pour sa page 4, elle a opté pour la formule questions-réponses. Là encore, personne ne devait écouter les enregistrements.

Quand au mini-reportage sur l’Halloween, Élika a énuméré ce qu’elle voulait en dire. Ajoutant : « Avec tout ce que je t’ai dit tu devrais pouvoir faire un résumé correct. »
Je me suis sentie simple journaliste face à son rédacteur en chef.
Que du plaisir… et du travail!



Bref historique de L'AMI

Le journal L'AMI a été créé en février 2015.  Le but était de faire vivre à une petite fille de 7 ans une aventure spéciale, c'est-à-dire, devenir journaliste et même rédactrice en chef. Je m'attendais à ce qu'elle y prenne plaisir, car elle aime les livres et inventer des histoires. Elle pose beaucoup de questions. Des qualités très utiles en journalisme. Je m'attendais à un enthousiasme certain, mais qui se limiterait, avec le temps, à quelques numéros. 

En 11 mois, Élika a réalisé 9 numéros de son journal L'AMI (ce nom qu'elle a elle-même trouvé). En 2016, le nombre se limitera sans doute à 5 numéros. Ce n'est pas faute d'intérêt de la jeune rédactrice. C'est surtout son éditrice et monteuse de page qui n'a pas su répondre à la demande. 

Dans son cahier de notes, Élika, aujourd'hui 9 ans, a déjà plusieurs thèmes au programme. Elle insiste aussi pour augmenter le nombre de pages. J'ai l'impression que L'AMI a un avenir.

J'en profite pour remercier tous ses lecteurs. Ses abonnés fidèles depuis le début à la copie papier  et ses lecteurs « Numéricains » qui téléchargent son journal et partagent leurs commentaires. C'est une des grandes motivations d'Élika. 

J'ajouterai, que ce journal demeure le travail de sa jeune rédactrice. Comme dans tout média, le pupitreur corrige les erreurs, mais il y a peu ou pas d'interventions pour influencer le contenu.




L'AMI fera-t-il des petits?

La semaine dernière Élika est arrivée, très fière d'elle, avec un récit, fort bien tourné. Je n'ai pas pu me taire.

- C'est une belle histoire ma chérie. Bien construite. Touchante. C'est comme dans un livre.
- On pourrait en faire un, réplique-t-elle les yeux brillants.
- Un livre?.... Oui. C'est possible. Un livre avec des illustrations.
- Sur la page couverture?
- À l'intérieur aussi. Mais il te faudrait trouver une personne qui dessine bien.

Quelques jours plus tard elle me revient:
- Mamieke, c'est le plus beau jour de ma vie. Je crois que j'ai trouvé mon illustratrice. Tu sais, pour mon livre.
- Ah!!!
- J'ai une amie qui dessine. Mais avant il faudra que je vois si ses dessins sont bons pour mon livre.
- Évidemment. Sinon, tu chercheras encore.
- Mais si c'est bon, qui va l'éditer? 
- .... Ça c'est une grande question.
- Est-ce que moi je peux ?
- Publier ton livre?
- Non, créer un éditeur?
- Créer une maison d'édition.
- Je pourrais?
- Tu peux tout.
- Il me faut quoi?
- Un nom d'éditeur pour commencer.
- Panda.
- Les éditions Panda?
- C'est beau hein?
- Oui, mais peut-être que cela existe déjà. Alors il faudra trouver un autre nom.
- Attends, je vais faire une recherche, dit-elle en inscrivant ce nom sur Google.
- Oupsss!
- Ça existe fait-elle dépitée. Attends, je fais une autre recherche. Elle tape trois mots. Résultat négatif. Toute souriante elle me recommande la plus grande discrétion pour ne pas se faire voler son idée.

Je pressens que cette enfant me prépare des lendemains très occupés.









Élika s'exprime sur la Covid-19 et questionne des enfants sur ce grave sujet

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