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L’Ami intense
Élika ne lâche pas. Mardi dernier, après l’école, elle est venue me trouver pour travailler sur le prochain numéro de L’AMI.
– Je sais que tu as beaucoup de travail Mamieke, mais on n’a pas le choix de publier dimanche, parce que c’est la fête des mères et comme notre ami du jour c’est ma mère. Tu comprends? fait-elle en me regardant avec intensité.
– Oui, impossible de ne pas publier dimanche.
– Je sais que tu as beaucoup de travail Mamieke, mais on n’a pas le choix de publier dimanche, parce que c’est la fête des mères et comme notre ami du jour c’est ma mère. Tu comprends? fait-elle en me regardant avec intensité.
– Oui, impossible de ne pas publier dimanche.
D'autant plus que l'amie du jour est sa maman.
– Mais ça devrait être la fête des grand-mamans aussi, remarque-t-elle comme s'il y avait un oubli.
– Ça l’est, puisque je suis la maman de ton papa.
– Ben oui! rétorque-t-elle en se frappant le front.
Plus tard, elle reviendra sur le sujet, disant que les petits-enfants
devraient fêter leur grand-maman de façon spéciale. Oh!, moi, je suis
pour. J'aime tant la fête.... et elle aussi.
– Mais ça vient d’où ça, la fête des mères? questionne-t-elle. Qui a pensé à faire une fête?
– Excellente question.
– Excellente question.
– Mais c’est quoi la réponse? insiste-t-elle.
Que puis-je lui apprendre de mieux, sinon développer ce réflexe
indispensable à tout bon journaliste : chercher la réponse. Surtout que
les personnes questionnées ne savent pas tout.
– Viens, on va aller faire une recherche, lui dis-je en allant vers l'ordinateur.
– Et je pourrai l’expliquer dans mon journal, conclut-elle.
– Bon réflexe de journaliste ma chérie. Je me réjouis de voir qu'elle
fait le lien entre les questions et le partage de son savoir.
Pendant que j’inscris l’objet de notre recherche sur Google, je l’entends rire. Elle a du plaisir à me prendre en faute (de frappe) sur le mot origine.
– Oups! fais-je en prenant une mine dépitée.
– Tu as écris porigine, lit-elle. Elle rigole, mais aussitôt me rassure.
– C’est pas grave, j’en fais moi aussi des fautes, me console-t-elle tandis que je sens sa main tapoter doucement sur mon épaule.
– C’est pas grave, j’en fais moi aussi des fautes, me console-t-elle tandis que je sens sa main tapoter doucement sur mon épaule.
Dilemme
Le No 5 met en vedette la maman d'Élika. Mais elle se dit qu’on devrait
avoir deux amis du jour, parce que son papa a vécu un grand moment à
l’UQAC. Il a terminé un Baccalauréat en linguistique et un certificat en
communications à l'Université et participait à la collation des grades
le 2 mai dernier. Pour toute la famille, c'était un moment très
important.
– Il a gagné, dit-elle toute fière. Il faut le dire.
Je suis bien d'accord avec elle, mais il ne peut y avoir deux amis du
jour, faute d'espace dans ce petit journal de quatre pages.
– Tu écris la nouvelle et, plus tard, tu trouveras bien une raison pour qu’il soit la vedette.
Une alternative qui lui convient.
– J’ai déjà ma petite idée, conclut-elle avec ce petit sourire qu'elle
peut avoir quand elle est certaine d'avoir une bonne idée.
Le lancement
Voici le No 5, mais Élika devine que ce n'est pas là toute la surprise. |
Pour chaque Numéro de L'AMI, toute la petite famille se
réuni. Cette fois, le lancement officiel a été fait entre le plat
principal et le dessert. Élika était très pressée de voir la réaction de
sa maman. Mais nous avons été légèrement retardés par un invité
surprise. Une fan de l'AMI a eu l'idée d'offrir à notre jeune rédactrice
en chef une mascotte pour son journal. Un grand merci à Hélène
Gaudreault pour ce beau geste qui a fait grand plaisir à Élika.
Le nom de la mascotte sera annoncé à la publication du No 6. En attendant, voici quelques photos de l'évènement.
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