À propos de ce blogue

La première édition du journal L'AMI remonte au 26 février 2015. Élika avait 7 ans quand je lui ai proposé cette aventure dans le monde des mots. Cela a été très important pour elle autant que pour moi. « Et je veux continuer, même si trop souvent je manque de temps », me confie-t-elle cette semaine. Que ce soit un numéro par an ou deux ou trois, ce blogue lui permettra (en plus de la page FB de L'AMI) de garder un contact avec vous lecteurs et lectrices et peut-être en rejoindre de nouveaux. Maintenant qu'elle a 15 ans, elle vit de nouvelles expériences. Qui sait ? Cela vous intéressera peut-être de la suivre sur cette route qui la conduit vers l'avenir qu'elle souhaite. « Je veux continuer la danse, l'enseigner auprès des petits et aussi devenir enseignante. Travailler auprès des enfants me plaît beaucoup et j'aime les voir s'amuser tout en apprenant plein de choses. » Oui, elle sait ce qu'elle veut être depuis longtemps. Ce blogue réunit toutes les publications du journal L'AMI. Cela rendra plus facile le liens entre cette jeune fille et toutes les personnes qui la lisent depuis le début. Bienvenue sur sa route. Christiane Laforge

2015/04/20

L'AMI, UN NUMÉRO SPÉCIAL SUR LA DANSE

 

L’AMI toujours populaire


  Lorsque j’ai proposé à Élika de publier un journal dont elle serait la rédactrice en chef, la journaliste et la chroniqueuse, j’imaginais un projet, enthousiasmant certes, mais au rythme doux d’un numéro par saison, voire même un numéro par mois. Je pouvais le croire entre le 26 février du No 1 et le 24 mars du No 2. Mais voilà que le No 3 sort le 5 avril et le No 4 le 19. Et encore, parce que je garde mes doigts sur le frein. 

  Lorsqu’élika voit la publication papier de son journal, ses yeux s’illuminent. Sa fierté est telle que moins de 48 heures plus tard, elle s’interroge déjà sur le prochain numéro. Elle patiente quelques jours avant de mettre un tantinet de pression sous forme de question.

- Est-ce que je peux publier une comptine dans le journal?  

Ne croyez qu’elle demande la permission. Elle veut seulement savoir si une comptine est pertinente dans son journal. Une fois la réponse positive donnée, tout s’enchaîne.

- Je n’ai pas d’idée pour la pensée du jour. C’est à ton tour Mamieke.
- Non. La pensée du jour doit être la tienne.
- Je sais pas
- Pense à ce que tu as vécu à l’école.
- Les garçons, ils ne sont pas gentils avec les remplaçantes.
- Seulement les garçons?
- Oui. Ils manquent de respect.
- Qu’est-ce que le respect?
- Ah!!!  j’ai trouvé ma pensée du jour.

    Élika travaille fort pour son journal. Je sais qu’elle n’a que 7 ans. Mais la condition demeure: elle doit écrire ses textes et choisir ses sujets.
    
    Pour le moment, ce journal compte quatre pages. Je tempère son désir de multiplier les pages, alors qu'elle veut ajouter des chroniques pour parler des livres, des films, des spectacles et autres activités qui font partie de sa vie. 

- J'ai tellement de choses à dire, s'exclame-t-elle. 

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La danse brésilienne, interprétée par les élèves de Shani de l'École des Farandoles. Élika à l'extrême droite.


2015/04/05

L'AMI No 3 Déjà! Élika est enthousiaste.

 

L'AMI No 3


 Élika réussit à me surprendre. Trop pressée de voir un nouveau numéro de son journal. 
 
La nouvelle n’attend pas dit-elle. 
 
Son reportage sur l’AMI du jour ne pouvait être retardé, puisque l’évènement festif se passait cette fin de semaine. Que puis-je? Sinon reconnaître la pertinence de ses arguments.

 Alors nous revoilà déjà avec le numéro 3.

 Depuis dimanche (nous sommes mercredi au moment d’écrire ces lignes), Élika a entrepris un sondage sur les deux choses que l’on aime faire à Pâques. Elle est arrivée aujourd’hui avec les réponses classées selon le nombre de personnes ayant nommé le même plaisir. Les réunions de famille et les cocos de Pâques l'emportent.
 
Combien de temps?

 Je compte bien l’accompagner aussi longtemps qu’elle le souhaitera. Jusqu’à présent, elle fait preuve d’initiative et d’un réel bonheur à poursuivre cette aventure.

 Je précise que c’est Élika qui choisit les couleurs. Elle rédige elle-même ses textes : la chronique d’Élika, l’ami du jour et la pensée du jour. Pour les nouvelles, elle doit encore apprendre à faire la différence entre l'information et le commentaire (bien des journalistes devraient aussi l'apprendre). 
 
Comme pupitreur, je corrige les fautes d’orthographe, nous avons même un réviseur linguistique. La syntaxe est revue avec elle. Quand la construction est boiteuse, je l'incite à trouver une autre façon pour mieux exprimer ce qu’elle veut dire. Cela ne lui semble pas toujours facile, mais elle persévère jusqu'à ce qu'elle voit, par mon expression, que l'éditrice accepte sa proposition. Elle sourit comme si je venais de lui offrir une récompense.
 
 
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Élika s'exprime sur la Covid-19 et questionne des enfants sur ce grave sujet

Cliquez sur cette image pour accéder au journal   Le mot de Christiane Voilà un sujet bien sé...